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807. (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre IX. Première partie. De la parole et de la société » pp. 194-242

Les végétaux ont été faits complets, avec la faculté de se perpétuer tels qu’ils furent dès l’origine. […] L’homme, ainsi que les animaux et les plantes, a dû être complet dès l’origine. […] Je voudrais bien, en effet, que l’on expliquât comment l’homme aurait pu parvenir de lui-même à imaginer tout à coup la manifestation la plus complète de l’intelligence et de tous les sentiments moraux, puisque le verbe, parole par excellence, lien merveilleux de tout discours, contient le sentiment même de l’existence avec tous ses modes et toutes ses modifications.

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