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453. (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Mémoires de Philippe de Commynes, nouvelle édition publiée par Mlle Dupont. (3 vol. in-8º.) » pp. 241-259

Ainsi, dans les luttes sanglantes des Deux-Roses, les malheurs de la guerre frappaient sur les nobles bien plus que sur le peuple et les gens des communes. Il attribue cette modération jusque dans les maux à la part de gouvernement et d’action publique que les communes se sont réservée en Angleterre. […] Le malheur de la France est qu’un tel gouvernement n’ait pas été constitué régulièrement quand le peuple était bon, les Communes consistantes, les grands corps de l’État animés d’un esprit de tradition, et la vitalité du royaume en son entier.

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