Peut-être quelques ouvrages s’élevaient-ils davantage au-dessus du niveau commun ; M. de Chateaubriand publiait son Génie du Christianisme, ou du moins son Atala ; le niveau commun était bas ; à peine atteignait-il une fade médiocrité, tandis qu’aujourd’hui le mauvais, le méprisable, l’insignifiant, est presque aussi rare parmi les écrivains de métier que l’excellent. […] Quelquefois aussi la pensée est commune ; on croit l’ennoblir par une expression qui n’a pas la roture de l’usage. […] Il y a du bon et du mauvais dans leur fait : c’est la condition commune à toutes choses humaines. […] Qu’on ne voie pas là un reproche ; l’originalité n’est que la note personnelle ajoutée au fonds commun préparé par les contemporains ou les prédécesseurs immédiats. […] D’Arsène Houssaye à Amédée Pommier il ne faut pas chercher de transition, ils n’ont de commun que leur constant amour de l’art.