Le poëte commence par le pitoyable inventaire de la maison, et tout cela pour neuf personnes : « Je savais désormais, dit-il, que cette besace pendue en travers sur deux cordes, et où souvent je mettais la main pour un morceau de pain, était celle que mon grand-père promenait dans les métairies à la ronde, demandant de quoi vivre à ses anciens amis : Pauvre grand-père ! […] Six mois après enfin, il entre gratis au séminaire ; mais là il ne reste que six mois ; pourtant il commençait à s’y distinguer : il avait eu un prix, et ce prix, c’était une vieille soutane usée qu’on allait lui rajuster et qu’il était prêt d’endosser, bien qu’avec un peu de honte de la voir si vieille. […] La troisième scène commence avec l’Angelus du matin des noces : De la cloche, à la fin, neuf petits coups s’entendent, Et l’aube blanchissante, arrivant lentement, Trouve dans deux maisons deux filles qui l’attendent ; Combien différemment ! […] La cérémonie commence, l’anneau est béni, et Baptiste le tient ; mais, avant de le mettre au doigt qui l’attend, il faut qu’il prononce une parole… Elle est dite ; aussitôt, du côté du garçon d’honneur, une voix s’élève ; Marguerite, qui peut-être au fond de son cœur doutait encore, a crié : « C’est lui !