J’ai commencé pendant six semaines par des principes de belles-lettres : elle m’entendait bien, lorsque je lui présentais des idées toutes éclaircies ; son jugement était presque toujours juste, mais je ne pouvais l’accoutumer à approfondir un objet, quoique je sentisse qu’elle en était très-capable. […] J’ai commencé l’histoire de France, mais je ne m’en suis servi que comme d’un canevas sur lequel je pouvais broder tous les objets dont la connaissance est nécessaire dans le cours ordinaire de la vie. […] Les lectures qu’il essaye de commencer avec elle sont le plus souvent abrégées par des visites ou des promenades ; on les remet de saison en saison. […] Les dernières lettres commencent à détruire ces préjugés ; l’impératrice peut sentir par les réponses une partie du bon effet qu’elles produisent.