Dans cette foule, deux hommes ont paru, d’un talent supérieur, original et contraire, populaires au même titre, serviteurs de la même cause, moralistes dans la comédie et dans le drame, défenseurs des sentiments naturels contre les institutions sociales, et qui, par la précision de leurs peintures, par la profondeur de leurs observations, par la suite et l’âpreté de leurs attaques, ont ranimé, avec d’autres vues et un autre style, l’ancien esprit militant de Swift et de Fielding. […] Il y en a sur l’amour, sur la vanité, sur l’hypocrisie, sur la bassesse, sur toutes les vertus, sur tous les vices, et en tournant quelques pages, on en trouvera un sur les comédies d’héritages et sur les parents trop empressés. […] » Ce sont là des scènes de comédie, et non des peintures de mœurs. […] Attaquée dans sa fortune par une femme honnête, elle improvise une comédie incomparable, jouée avec l’éloquence et l’exaltation d’un grand poëte, et rompue tout d’un coup par l’éclat de rire et la trivialité crue d’une actrice fille de portier.