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668. (1898) Émile Zola devant les jeunes (articles de La Plume) pp. 106-203

Voyez, au moyen âge, le retentissement de la Divine Comédie ! […] Il a descendu, conduit par Shakespeareb lui-même, les neuf cercles de la comédie humaine. […] En écrivant la Comédie humaine, rongé par la fièvre qui toujours le dévora, Balzac essayait surtout de guérir sa haine, sa répulsion pour les hommes, en sculptant de hideuses figures et en peignant l’enfer des âmes. […] N’est-il pas permis aux personnages de comédie d’être sensibles aux ardeurs de la chair, aux profondes impulsions du sang, d’avoir soif et d’avoir faim, comme tous les hommes de la ville ou de la campagne. […] Il n’y a que la Légende des Siècles ou la Comédie humaine qui aient pu l’égaler.

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