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508. (1857) Causeries du samedi. Deuxième série des Causeries littéraires pp. 1-402

On traite l’illustre romancier comme certaines académies italiennes ont traité l’auteur de la Divine Comédie : il y a bien une comédie dans tout cela, mais elle n’est pas divine, et Balzac semble avoir songé à ses adorateurs lorsqu’il a modestement intitulé son œuvre : la Comédie humaine. […] À cette tête millionnaire, où fourmillaient les trésors des Mille et une Nuits monnayés à l’usage de la comédie humaine du dix-neuvième siècle, il a manqué une qualité de quelque importance, sans laquelle toute fécondité est stérile : la variété. […] L’apothéose de M. de Balzac, puisque tel est le véritable sujet de cette étude, ne dépassera plus les limites de ce demi-monde, ainsi nommé par un des siens, et dont les héros et les grandes dames sont libres de se reconnaître dans la Comédie humaine. […] Mais enfin madame de Girardin a fait des livres, des romans, des comédies, des tragédies. […] soit en prêchant l’attendrissement d’exemple et portant son mouchoir à ses yeux, etc., etc… » — On voit d’ici toute la scène ; c’était la comédie dans la tragédie.

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