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335. (1861) Questions d’art et de morale pp. 1-449

Ainsi apparaissent successivement les nombreuses subdivisions des trois grands genres lyrique, épique, dramatique, les formes tout individuelles de l’élégie, de la chanson, de l’épigramme ; enfin la comédie et la satire, qui, en introduisant l’ironie dans la poésie, dénaturent tout à fait son caractère primitif, et précipitent le morcellement de l’art. […] Au-dessous de la tragédie, à mesure que le drame entre plus avant dans les faits vulgaires, la peinture du vice et des laideurs devient prédominante et l’ordre ironique commence avec la comédie. […] Le drame, qui commence à occuper une grande place, reste chez eux à l’état héroïque, la tragédie y domine ; mais les divers genres ironiques commencent à paraître ; la fable subsiste, la comédie se développa, la satire vient de naître. […] La fable, la comédie, la satire, dérivent des tendances et de l’esprit des classes inférieures, originellement des classes serviles.

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