Ce théâtre se compose d’une tragédie qu’il n’a pas achevée, dont il n’a écrit que deux actes, de plusieurs opéras et de comédies dans la manière italienne. […] De la Coupe enchantée je ne vous dirai rien, parce qu’elle est en prose, en prose facile, brillante, fleurie même quelquefois, mais en prose seulement, et comme nous avons si peu de leçons à consacrer à La Fontaine, ce n’est pas sur une comédie en prose de La Fontaine que nous allons insister. […] Cette comédie n’est pas bonne, elle est mal faite. […] Je finis par le Florentin, qui a une véritable valeur et une très grande valeur. « Le Florentin a déclaré Voltaire, est tout à fait digne d’être une petite comédie de Molière. » C’est exactement mon avis, et je trouve même que si le Florentin était de Molière, ce serait une des meilleures petites comédies de Molière. […] Ces vers comptent parmi les plus beaux vers comiques de tout le dix-septième siècle, et certainement cela, avec pas mal d’autres choses aussi, doit sauver le Florentin de l’oubli, le Florentin que je ne vois pas qu’on ait repris depuis le dix-septième siècle et qui, certainement, est un des bijoux de ce que j’appellerai le théâtre des petites comédies.