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190. (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Don Quichotte. »

S’étant remis plus tard à composer des comédies nouvelles et non représentées, qu’il publia en 1615, il disait dans la préface en parlant des perfectionnements qu’il avait introduits autrefois dans l’art dramatique et scénique : « Il est une vérité que l’on ne pourra contredire (car c’est ici qu’il faut faire taire ma modestie) : on a vu représenter sur les théâtres de Madrid la Vie d’Alger, de ma composition, la Destruction de Numance et la Bataille navale, où je me hasardai à réduire à trois journées au lieu de cinq les comédies. […] Je composai dans ce temps jusqu’à vingt ou trente comédies, qui toutes furent jouées sans qu’on leur jetât des concombres ou autres projectiles. […] Je trouvai d’autres occupations, je laissai la plume et les comédies, et parut alors le prodige de nature, le grand Lope de Yega, qui s’éleva à la monarchie de la comédie, rangeant sous ses lois tous les acteurs… » Cervantès est d’une bienveillante et libérale nature et il ne marchande pas l’éloge à ses rivaux, ni même, comme on le voit ici, à son vainqueur. […] Royer et sur le Cervantes des Comédies dans un récent volume de M. 

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