Leur roman de Sœur Philomène est une étude de cœur et de mœurs, qui semble prise sur la réalité. […] Jean-Jacques, au milieu du siècle, fut comme un météore qui mit en feu la tête et le cœur des femmes et qui alluma leur imagination ; il y eut, non pas une, mais plusieurs générations de ces admiratrices enthousiastes de Jean-Jacques. […] Faut-il dire que la reine, cette sage et pieuse Marie Leczinska, avait elle-même un faible de cœur pour M. de Boufflers ? […] A peine l’eus-je vue que je fus subjugué : je la trouvai charmante, de ce charme à l’épreuve du temps, le plus fait pour agir sur mon cœur. […] Ses flatteries sont d’autant plus enivrantes qu’elles sont plus simples ; on dirait qu’elles lui échappent sans qu’elle y pense, et que c’est son cœur qui s’épanche, uniquement parce qu’il est trop rempli.