Parmi les exemples qu’il cite, on en verrait d’abord qui ne sont pas si répréhensibles qu’il paraît croire : ainsi De la jeunesse en fleur la première étamine me semble très-bien rendre le prima lanugine malas des Latins. […] Le xviiie siècle comptait sans doute, ou plutôt ne se donnait plus la peine de compter une foule de pièces galantes, satiriques, badines, étincelantes d’esprit ; Voltaire y excelle ; les Saint-Lambert, les Rulhière, les Boufflers l’y suivaient à l’envi ; mais dans l’art sérieux, dans cet idéal qui s’applique aussi à ces formes légères, dans ce tour sévère et accompli qui achève la couronne de la grâce elle-même, qu’avait-on, depuis longtemps, à citer ?