Nous pourrions citer quelques poètes encore en qui des traces décadentes sont visibles, mais ils s’en défendent et nous ne voulons point les affliger. […] Alfred de Vigny écrivait en 1829 : « Les esprits paresseux et routiniers aiment à entendre aujourd’hui ce qu’ils entendaient hier : mêmes idées, mêmes expressions, mêmes sens ; tout ce qui est nouveau leur semble ridicule ; tout ce qui est inusité, barbare. » Je cite ces paroles avant d’aller plus loin, car elles me paraissent, malgré leur date, d’une piquante actualité. […] Ses adversaires eux-mêmes ont été tentés de lui venir en aide et de lui citer Les Milésiennes, La Célestine, les Picaresques.