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49. (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Montluc — II » pp. 71-89

Montluc fut particulièrement chargé de conduire toute l’arquebuserie, ce qui a fait dire à un auteur qu’on est orgueilleux de citer : Toute l’arquebuserie française avait été retirée des bataillons et mise sous le commandement de Montluc, qui l’accepta comme un grand honneur. […] Rocquancourt, quelques phrases de Montluc citées comme preuve de son aversion pour les armes à feu, tandis qu’au contraire, aucun capitaine avant lui ne s’en était aussi bien servi, et que, à en juger par ses propres paroles, il faisait grand cas de l’arquebuserie12. Et en effet, les paroles qu’on peut citer de Montluc contre l’invention de l’arquebuserie, et qui peuvent paraître piquantes d’expression, ne sont que des boutades ou des rancunes d’un vieux soldat qui en a été maltraité au visage13. […] On cite d’ordinaire, dans les poèmes épiques en renom, tel ou tel chant célèbre ; il faudrait citer de même, dans l’ordre des grandes choses historiques, le troisième livre des Commentaires de Montluc.

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