Elles lui parurent presque toujours étrangères à un plaidoyer ; d’autant plus qu’elles n’ont pas été goûtées des anciens, qui citent rarement & jamais hors de propos. […] Au lieu de soutenir comme lui (ce qui pourtant est très-vrai dans le fond) qu’il n’y a presque point de cas où l’on soit obligé de citer, & que, de mille arrêts qu’on rapporte & dont on se prévaut pour sa cause, il n’y en a pas deux qui se ressemblent ou qui y reviennent ; ils dirent simplement qu’en fait de citations, il falloit du choix, de la justesse & de l’économie. […] Vous citez de grands noms dont nous n’avons que faire, Mithridate, Annibal, le brave Mutius, L’implacable Sylla, l’illustre Marius.