Il a fait encore cet aveu, et cet aveu si précieux qui consiste à nous dire que, en somme, ce sont bien les animaux qu’il peint pour qu’ils nous servent de maîtres en certaines circonstances et dans une certaine mesure ; il l’a dit très bien encore ailleurs. […] Or, si l’animal est capable de progrès, de changements, de modification à ses usages et à son industrie selon les circonstances, il est un homme ; il est inférieur, bien entendu, comme capacité inventrice, à l’homme, mais il est susceptible de progrès. Or Pascal va l’avouer, il va l’avouer par incidente, mais il l’avoue, car il n’est pas sans connaître quelques-unes des observations qu’on a faites sur l’aptitude des animaux à changer leur champ d’opération selon les circonstances, ce qui suppose précisément l’invention.