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476. (1895) Journal des Goncourt. Tome VIII (1889-1891) « Année 1889 » pp. 3-111

Le soleil, une lueur diffuse de rubis, dans un ciel laiteux, couleur de nacre, où monte l’architecture arachnéenne de la tour Eiffel. […] Un type particulier, ce paysan d’une race supérieure, d’une race aristocratique, chez laquelle le travail des champs, sous le beau ciel du Midi, prend une idéalité qu’il n’a jamais eue dans le Nord. […] Non, il n’y a décidément qu’un siècle où l’on prie, qui puisse donner la figuration morale de la montée amoureuse d’une pensée humaine au ciel. […] Hefner, un paysagiste de premier ordre, avec les blondeurs couleur de glaise de ses futaies, avec le roux brûlé de ses terrains, avec le gris perle de ses eaux et de ses ciels. Il a une Via Appia, sous un nocturne de ciel argenté, derrière de noirs cyprès, du plus grand effet et du plus bel art.

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