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255. (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre XV. De l’imagination des Anglais dans leurs poésies et leurs romans » pp. 307-323

L’aspect du ciel et de la terre, à toutes les heures du jour et de la nuit, réveille dans notre esprit diverses pensées ; et l’homme qui se laisse aller à ce que la nature lui inspire, éprouve une suite d’impressions toujours pures, toujours élevées, toujours analogues aux grandes idées morales et religieuses qui unissent l’homme avec l’avenir. […] Vérité, bonté, honneur, tendresse, amour, les plus riches bienfaits de l’indulgence du ciel leur sont accordés ; et près d’eux bientôt s’élève leur postérité souriante : la fleur de l’enfance s’épanouit sous leurs yeux, et chaque jour qui s’écoule développe une nouvelle grâce. […] Le contentement de l’âme, le repos de la campagne, une fortune qui suffit à l’élégant nécessaire, l’amitié, des livres, la retraite, le travail et le loisir, une vie utile, une vertu progressive et le ciel approbateur !

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