Tous ces romans de l’école réaliste, qui vont de 1860 à 1900, même les plus renommés et loués, de Flaubert comme de Maupassant et des Goncourt comme d’Huysmans, participent d’un ciel bas et brumeux, ou de la chute du jour, après la dédorure crépusculaire. […] Quand le ciel est gris et la politique maussade, quand j’ai un enfant malade et que la mère et moi attendons impatiemment le docteur, je prends un bouquin de Brunetière et je m’applique un rien d’Évolution. […] Le ciel d’un bleu angélique. […] Déjà nous voyons monter les suicides d’enfants, dernier terme, aboutissement fatal, de la pression psycho-sociale ; car l’enfant est le grand réactif du milieu. » Ainsi songeais-je, et peu à peu, comme dans un cauchemar, le ciel divin se décolorait, et l’heure et le lieu perdaient leur magie, ainsi que pour les malheureux enfermés, les déplorables victimes de leur temps absurde.