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1085. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre V. Les contemporains. — Chapitre II. Le Roman (suite). Thackeray. »

La voilà qui passe, aérienne, les yeux au ciel, un faible sourire arrêté sur ses lèvres roses, touchante sylphide, si consolante pour tous ceux qui l’entourent que chacun la souhaite au fond d’un puits. […] Telle est miss Crawley, vieille fille immorale et libre penseuse, qui loue les mariages disproportionnés, et tombe en convulsions quand à la page suivante son neveu en fait un ; qui appelle Rebecca Sharp son égale, et au même instant lui dit d’apporter les pincettes ; qui, apprenant le départ de sa favorite, s’écrie avec désespoir : « Bonté du ciel ! […] (Toute la nuit, elle avait été mangée aux puces.) « Bonté du ciel, s’écrie John Brough esquire, une dame de votre rang souffrir une pareille chose ! […] Et si vous aviez achevé l’outrage que vous méditiez contre nous, par le ciel, je l’aurais passée dans votre cœur, et je ne vous aurais pas plus pardonné que votre père n’a pardonné à Monmouth1362. » Deux pages après, il parle ainsi de son mariage avec lady Castlewood : « Ce bonheur ne peut être écrit avec des paroles.

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