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1082. (1925) Comment on devient écrivain

… » et ensuite il s’écrie : « Telles sont les paroles, chrétiens, mes frères, que Marie entendit aujourd’hui dans le ciel, lorsqu’elle y parut, habillée depuis la tête jusqu’aux pieds de toutes les vertus et de toutes les grâces dont la puissance divine peut enrichir une âme d’un ordre tout singulier : Ah ! […] Cependant Gabriel est le député du ciel même ; il l’annonce, il se fait entendre, de sorte que, pour s’en assurer, on le prie de montrer ses ailes afin qu’on examine quel en est le tissu et la qualité. […] Amelotte traduit : « Les étoiles du ciel tombèrent en terre, comme les figues tombent d’un figuier, lorsqu’il est agité par un grand vent. » Le P. Bouhours : « Les étoiles tombèrent du ciel sur la terre, de même que les figues qui ne mûrissent point tombent d’un figuier agité par un grand vent. » Richard Simon : « Les étoiles du ciel tombèrent sur la terre, comme les figues encore vertes tombent d’un figuier lorsqu’il est agité par un grand vent. » Godeau : « Et les étoiles tombèrent du ciel comme on voit tomber les figues-fleurs du figuier, lorsqu’elles sont secouées par un grand vent. » Bossuet dit : « Les étoiles tombèrent du ciel en terre, comme lorsque le figuier, agité par un grand vent, laisse tomber ses figues vertes. » Évidemment, c’est Bossuet qui est le plus près du texte. Pour ma part, j’aurais même dit, pour serrer de plus près les mots : « Et les étoiles tombèrent du ciel sur la terre, comme le figuier laisse tomber ses figues vertes, quand il est agité par un grand vent. » Sacy atténuait les comparaisons trop imagées en ajoutant un : comme

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