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1081. (1903) Légendes du Moyen Âge pp. -291

Tu sais, Seigneur, que j’ai toujours désiré mourir pour ta sainte foi. » Il fit deux ou trois pas et tomba de nouveau à genoux, et, inclinant la tête, les bras tendus en croix, les regards vers le ciel, il rendit l’âme. […] Il est si haut qu’on croit, quand on est au sommet, qu’on va pouvoir toucher le ciel. […] Dans cette église rude et un peu barbare ces fresques et ce monument apportent comme un sourire, comme un rayon de beauté venu d’un ciel plus doux. […] C’est par le sacrifice volontaire d’Élisabeth que cette barrière est renversée, mais seulement dans le ciel, c’est-à-dire en dehors de la réalité humaine et présente. […] Puisse-t-il prier pour nous, que Dieu nous pardonne nos péchés et nous conduise au ciel !

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