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568. (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Histoire du chancelier d’Aguesseau, par M. Boullée. (1848.) » pp. 407-427

S’il lui arrive, dans les commencements, de traiter quelque sujet politique et économique à l’ordre du jour, ce n’est que par acquit de conscience et par manière de passe-temps, et il compare avec une grâce toute chrétienne ce travail inutile à ces corbeilles que tressaient les solitaires de la Thébaïde pour occuper leurs loisirs, et qu’ils jetaient souvent au feu à la fin de la semaine, quand ils ne trouvaient pas à en faire usage. […] D’Aguesseau est un chrétien qui lit souvent du Platon ; c’est un disciple de Descartes, mais qui lit tous les jours de l’Écriture sainte. […] Évidemment, il s’est quelquefois souvenu en l’écrivant de la Vie d’Agricola par Tacite, mais il se souvient encore plus et avant tout qu’il est fils et chrétien, et c’est ce qui l’inspire.

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