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533. (1865) Nouveaux lundis. Tome IV « Ducis épistolaire (suite et fin). »

Le philosophe, le moraliste, le sage, le chrétien y peuvent profiter : le poète qui, par ses conceptions puissantes, fait rivalité au monde et dont le secret est de le réfléchir dans un miroir magique immense, se sent déconcerté, découragé ; il s’arrête de désespoir à mi-chemin, s’il y a trouvé son calvaire. […] Son âme chrétienne s’épanchait devant Deleyre avec un mélange et une plénitude de douceur et d’amertume dans les larmes : « Je l’ai embrassée pour la dernière fois à cinq heures et demie du soir, le 30 du mois dernier (juillet 1787), sans qu’elle ait pu me voir ni m’entendre. Elle a rendu à Dieu son âme pure et chrétienne, après soixante-dix ans d’une vie exemplaire. […] J’ai appris de ma mère la grande leçon de l’homme et du chrétien, à souffrir.

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