Mais le plus souvent, spectateur tranquille des transports qu’il a déchaînés, il y assiste majestueux et grave, tenant toujours ses flambeaux dressés, avec l’inexprimable mélancolie que la légende chrétienne prête à Lucifer, lorsque, du haut de son trône de pierre, un cierge planté entre ses deux cornes, il préside aux dévergondages du Sabbat. […] La profanation de ces beaux mystères rappelle ces légendes chrétiennes, où l’on voit Satan, en vêtements sacerdotaux, parodier les cérémonies de l’Église, sur les ruines d’une sainte abbaye.