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627. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVI » pp. 413-441

Je songe à me connaître, et me cherche en moi-même. […] Que, l’astrolabe en main, un autre aille chercher Si le soleil est fixe, ou tourne sur son axe ; Si Saturne, à nos yeux, peut faire un parallaxe… Pour moi, etc. […] Il termine en honnissant                    … Un tas grossier de frivoles esprits, Admirateurs zélés de toute œuvre insipide ; Que, non loin de la place où Brioché préside Sans chercher dans les vers ni cadence ni son, Il s’en aille admirer le savoir de Pradon ! […] Enfin le poète suppose à sa précieuse une docte demeure, toujours ouverte aux beaux esprits, où se tiennent les bureaux du faux bel esprit, où s’étale une école de mauvais sens prêché par une folle ; aucun de ces traits n’est applicable à madame Deshoulières, qui n’était point une folle, qui ne tenait point école, qui n’avait point de maison, point de cercle, qui était fort pauvre, allait dans le monde chercher le monde, et passait une grande partie de son temps à l’hôtel de Nevers.

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