Sa fièvre passée, Lahorie put sortir et chercher une retraite plus sûre. […] C’était après la conspiration de Saumur : Delon, son ancien camarade d’enfance, venait d’être condamné à mort, et la police cherchait à l’atteindre. […] Mais il apprend son danger : il avait deux logements, celui de la rue du Dragon, qu’il occupait, et celui de la rue Mézières, abandonné depuis peu et disponible ; vite il écrit à la mère de Delon, lui offrant un asile sûr pour son fils. « Je suis trop royaliste, madame, lui disait-il, pour qu’on s’avise de le venir chercher dans ma chambre. » La lettre fut simplement adressée à madame Delon, femme du lieutenant-de-roi, à Saint-Denis, et mise à la poste.