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9. (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Les Nièces de Mazarin » pp. 137-156

Renée nous les déballe et nous les peint d’un pinceau galant et charmant, mais sans enthousiasme, sans que la magie de ses déesses fasse une seule fois trembler son pinceau. […] Le moraliste du xixe  siècle met sa gravité à l’abri derrière l’éventail de cette commère charmante, à qui l’opinion a pardonné d’être naïvement la plus immorale des créatures. […] » N’est-ce pas charmant, et presque touchant ? […] Elle n’a eu qu’une page, il est vrai ; mais cette page couvre toute sa vie, et l’histoire n’oubliera pas ces mots charmants : “Vous m’aimez, vous êtes roi, et je pars !”  […] Tous ceux qui voudront ajouter à leurs notions sur le grand siècle devront consulter cet ouvrage, où l’érudition brille et fourmille sous les douces lueurs d’un esprit qui a les grâces que donne la vie, et qui est, comme toutes les supériorités expérimentées, tout à la fois désabusé et charmant.

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