Ampère, dans lesquels il a su ressaisir la vie même des idées et des personnages qu’il exprime, Ausone, saint Paulin, Rutilius, la confession de l’autre Paulin, petit-fils d’Ausone, Sidoine Apollinaire, toutes pages à la fois graves et charmantes, qui suffiraient à caractériser dans la critique française cette manière sobre, délicate, profonde et sûre ! […] Ampère a voyagé depuis lors en Grèce, d’ou il nous a rapporté un itinéraire charmant ; il vient de voyager en Egypte à la recherche des hiéroglyphes auxquels il ne désespère pas d’arracher plus d’un secret. […] C’est ce qui semble, en effet, respirer et soupirer dans une délicieuse pièce de lui que notre indiscrétion dérobe à un Album, et qui révèle tout un coin charmant et attristé de cette âme.