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337. (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Madame Bovary par M. Gustave Flaubert. » pp. 346-363

Ses visites à la ferme, sans qu’il s’en aperçoive, sont devenues peu à peu un besoin, et au milieu de ses occupations pénibles une exception charmante : Ces jours-là, il se levait de bonne heure, partait au galop, poussait sa bête, puis il descendait pour s’essuyer les pieds sur l’herbe, et passait ses gants noirs avant d’entrer. […] Mme Bovary elle-même, cette Mlle Emma que nous venons de voir si charmante à son apparition, nous est si souvent décrite en détail et par le menu, que physiquement je ne me la représente pas très bien dans son ensemble ni d’une manière bien distincte et définitive. […] Vous avez beau faire, dans vos personnages même si vrais vous rassemblez un peu comme avec la main et vous rapprochez avec art les ridicules, les travers ; pourquoi aussi ne pas rassembler le bien sur une tête au moins, sur un front charmant ou vénéré ?

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