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44. (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Madame Récamier. » pp. 121-137

Il y aurait à son sujet une suite de chapitres à écrire et que je ne puis même esquisser. L’un de ces chapitres serait celui de ses relations et de son intimité avec Mme de Staël, deux brillantes influences si distinctes, bien souvent croisées, presque jamais rivales, et qui se complétaient si bien. […] Un autre chapitre traiterait de la conquête aisée que Mme Récamier fit à Lyon du doux Ballanche, lequel se donna du premier jour à elle, sans même le lui dire jamais. Un autre chapitre offrirait ses relations moins simples, moins faciles d’abord, mais finalement si établies avec M. de Chateaubriand. […] Il y aurait aussi un chapitre à faire sur la liaison étroite avec Benjamin Constant, laquelle date seulement de 1814-1815.

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