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296. (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Henri IV écrivain. par M. Eugène Jung, ancien élève de l’École normale, docteur es lettres. — II » pp. 369-387

C’est auprès d’un de ces vieillards respectables, M. de Caumartin, ancien conseiller d’État, que Voltaire, pendant un séjour à la campagne, se prit d’enthousiasme pour cette grande renommée royale ; et il se mit aussitôt à la célébrer, tout en l’accommodant à sa manière et en la traitant dans le goût des temps nouveaux : il fit La Henriade, et plus tard le chapitre de l’Essai sur les mœurs, intitulé : « De Henri IV ». Au milieu de bien des vues justes et rapides qui recommandent ce chapitre, il y abondait trop pourtant dans le sens de bonhomie et d’attendrissement. […] Jung, qui l’a aussi fort bien étudié et considéré par tous ses aspects, s’est trop préoccupé pourtant de certaines restrictions et de je ne sais quels reproches faits à ce restaurateur de la France, lorsqu’il a dit en concluant l’un de ses principaux chapitres : « Henri IV n’est pas sans reproche.

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