L’homme a parlé des choses humaines ; il a chanté les choses divines. […] L’un a discouru, l’autre a chanté. […] Vous pouvez chanter l’alouette, le grillon, la brise dans le chaume ; je vous défie de chanter le champ de blé, la meule de gerbes, le sac de froment : cela se compte, cela ne se chante pas. […] Un poète épique n’est au fond qu’un historien qui chante, au lieu d’écrire. Pour qu’une nation écoute et retienne ces récits chantés, il faut que ce qu’on lui chante soit déjà accepté comme un fonds de vérité dans ses traditions.