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364. (1906) La nouvelle littérature, 1895-1905 « Deuxième partie. L’évolution des genres — Chapitre II. La poésie lyrique » pp. 81-134

Or, j’ai chanté vos lois, ô laboureurs profonds ! […] Asseyons-nous auprès De la source qui chante en ses vasques de grès,          Au plus profond de la cépée : Là, désireux de faire immortels l’odieux Forfait de ma victoire et la haine des Dieux,          Du fer de l’inutile épée, J’inscrirai nos deux noms dans le calcaire, et pour Qu’à jamais favorable à notre grave amour          Soit l’infernale souveraine, Je dédierai, sur un simple autel de gazon, Et le glaive héroïque et la fauve toison          À la déesse souterraine. […] Au rebours des romantiques, ils acceptent, disent-ils la vie moderne tout entière, et c’est elle qu’ils vont chanter. […] Entre ses dieux et sa maîtresse nue, il chante avec orgueil ; mais souvent aussi il raille, il sourit, il conseille. […] Eugène Vaillé chante à la Gloire de la Luxure en rythmes libres et souvent heureux, et de lui il faut attendre de plus complètes manifestations.

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