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210. (1859) Cours familier de littérature. VII « XXXIXe entretien. Littérature dramatique de l’Allemagne. Le drame de Faust par Goethe (2e partie) » pp. 161-232

Le chœur des orgues, des chantres et des enfants de chœur, chante le verset suivant, qui annonce aux coupables que rien ne restera sans éclater et sans vengeance au dernier jugement. […] Ils chantent des chansons sur moi : c’est méchant de leur part. […] On voit dans ces épanchements confidentiels de Goethe qu’il était ramené sans cesse vers les peintures de la vie domestique, si simplement et cependant si poétiquement décrites et chantées dans l’Odyssée. […] Il est privé de poésie parce que les poètes lettrés lui chantent des choses au-dessus de sa portée et parce que ses poètes populaires lui chantent des platitudes ou des cynismes. […] C’est la nature bien peinte, le cœur humain bien compris, la poésie, c’est-à-dire la beauté latente de la vie domestique bien chantée.

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