Le drame chanté exigeait une tout autre langue que les œuvres des poètes épiques et lyriques. […] C’est Siegmund, au moment décisif, lorsqu’il va arracher l’épée au frêne, qui le chante. […] La signification du motif est toujours plus définie quand il est chanté. […] Là encore, cette question se pose si l’on souhaite proposer une traduction qu’on puisse chanter. Wagner se chantait alors en français, ce n’est plus le cas aujourd’hui.