En ces moments où le mouvement de l’évolution, comme l’oscillation régulière d’un balancier, ramène les esprits vers les croyances et les institutions ébranlées, la littérature change de rôle. […] Ces limites se déplacent incessamment d’une génération à une autre ; tel qui fut rangé parmi les mécréants peut, vingt ans après, sans avoir changé d’opinion, se trouver classé dans le gros des demi-croyants ; de l’aile gauche il a passé au centre sans avoir fait un mouvement.