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725. (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Saint-Martin, le Philosophe inconnu. — II. (Fin.) » pp. 257-278

Saint-Martin paraît avoir eu une veine, une nuance de gaieté en causant ; il y revient sans cesse pour l’expliquer ; mais, plume en main, cette gaieté disparaît et fait place à une plaisanterie lourde le plus souvent et du plus mauvais goût. […] Il se trouvait à Paris dans la journée du 10 Août et dans les journées suivantes ; il fut témoin des canonnades et des massacres, et paraît surtout sensible à la protection singulière dont le couvrit la Providence en ces journées : il avait des papiers d’affaires à retirer et à envoyer chez son père, et il ne cessa de circuler dans Paris sans qu’il lui arrivât malheur. […] Il apprit ensuite qu’il y avait eu vers la fin un mandat d’arrêt lancé contre lui ; il ne le sut qu’un mois après et quand toute menace avait cessé.

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