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536. (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre premier »

Ce que Descartes y admirait n’a pas cessé d’être admirable. […] Quand on considère l’état de la France alors, les guerres entre la royauté et la noblesse, entre le roi et sa mère, les meurtres et les intrigues, un gouvernement sans cesse contesté et flottant, quel genre d’écrit pouvait être plus goûté que des lettres, dont les plus longues l’étaient moins que le plus court traité ? […] Peut-être le cardinal l’en trouva-t-il trop digne au temps de son succès, et trop peu digne le jour où ce succès diminua, et où la santé de Balzac cessa de compter parmi les événements qui occupaient le public. […] On ne cessa pas d’être juste pour quelques morceaux que feront toujours lire avec plaisir et profit les belles qualités de Balzac.

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