L’homme a été créé par Dieu un être essentiellement sociable, tellement sociable que, s’il cesse un moment d’être sociable, il cesse d’exister ; l’état de société lui est aussi nécessaire pour exister que l’air qu’il respire ou que la nourriture qui soutient sa vie. […] Or, comme le crime serait mutuel, l’homme cesserait promptement d’exister. […] C’est l’être propriétaire et héréditaire par excellence ; sitôt qu’il cesse de s’approprier toute chose autour de lui, avant lui, après lui, il cesse d’exister. […] En démocratisant trop la terre, elle ruine les mœurs ; en nivelant sans cesse les biens, elle abaisse les âmes. […] Doit-elle planer comme une Némésis de l’égalité, la faux de Tarquin à la main, pour faucher sans cesse ce qui dépasse le niveau uniforme du champ social ?