L’étiquette à mettre sur la philosophie ou les philosophies de Weill m’est bien indifférente, mais ce qui me cause presque de l’horreur dans ce livre dont je me promettais tant de joie, c’est la radicale impiété que j’y trouve, malgré l’âme honnête que j’y sens ; c’est enfin l’extinction, et l’extinction la plus complète, du sentiment chrétien, — de ce sentiment par lequel Weill, l’ingrat, est encore tout ce qu’il est quand il a raison contre l’immoralité de ce temps ! […] Pour mon compte, à moi, je m’attendais à mieux… J’y ai cherché, tout le long de ce livre, qui n’est long que par la sensation, ce danger qu’il cause auquel il devait exposer les sots, et ce bienheureux danger, auquel je m’attendais, je le cherche encore.