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2239. (1802) Études sur Molière pp. -355

On part, on cause, la conversation tombe sur les divers systèmes des philosophes ; Chapelle est pour Gassendi, Molière est pour Descartes ; et chacun d’eux, afin de ranger le moine de son parti s’écriait : n’est-il pas vrai, mon révérend père ? […] Arlequin, déguisé en médecin, sert les amours de son maître avec Eularia, qui feint d’être malade, et, pour connaître le genre de sa maladie, il tâte le pouls de Pantalon, à cause, dit-il, de la sympathie qu’il doit y avoir entre un père et sa fille. […] j’ai beau chercher dans son ouvrage la moindre connaissance de l’art dramatique, je suis forcé de lui avouer que je ne le crois pas appelé au théâtre ; je tremble de l’affliger : point du tout ; mon jugement ne lui cause aucune émotion ; il me présente avec confiance plusieurs numéros d’un journal auquel il fournit les articles spectacles. […] L’Avare, la tête pleine du larcin qu’on lui a fait, croit que Lyconide est le voleur de son trésor, et qu’il le prie de lui en faire un dom ; d’un autre côté, Lyconide pense que l’affront fait à Phédrie est la cause du désespoir de son père. […] L’exposition. — Bonne, puisque le héros nous apprend, dans un court monologue, et ses chagrins et leur cause.

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