Gustave-Adolphe n’est pas seulement un rapide et foudroyant vainqueur : c’est le champion d’une cause. […] Le maréchal Ney, chargé d’une des opérations les plus importantes dans la combinaison de Napoléon, redoubla de confiance pour Jomini, et, depuis le passage du Rhin, il le tint près de lui pour le travail journalier de son cabinet et l’expédition des ordres ; il n’aimait pas, et pour cause, son chef d’état-major titulaire, le général Dutaillis, créature de Berthier, celui dont l’abbé de Pradt nous a tracé un portrait au naturel, et des moins flatteurs, dans son Ambassade de Varsovie.