Les nièces de Mazarin et son dernier petit-neveu le duc de Nivernais Les Nièces de Mazarin, études de mœurs et de caractères au xviie siècle, par Amédée Renée, 2e éd. revue et augmentée de documents inédits. […] Napoléon, pour la composition de son caractère, pour la combinaison des éléments primitifs qui y entraient et auxquels le génie donna le sens et l’âme, est certainement mieux connu, lorsque autour de lui, et avant de le suivre en toute sa carrière, on a parcouru et épuisé le cercle de ses frères et sœurs. […] Il a été publié de ses lettres ou dépêches durant ces années un assez grand nombre pour qu’on puisse se faire une idée nette du caractère et des qualités qu’il y montra. […] C’est, concluait-il, ce qui rend intéressant et nécessaire de connaître le caractère du roi de Prusse, qui est à lui-même son ministre, son général, son conseil ; qui délibère, qui détermine sans consulter personne, et même sans communiquer à personne. […] [NdA] J’ai eu, depuis que ceci est écrit, le plaisir de trouver l’opinion que Frédéric avait du duc de Nivernais, exprimée aussi nettement qu’on peut le désirer. — Dans une lettre de Frédéric à Maupertuis du 12 mars 1756, on lit : « J’ai ici le duc de Nivernais qui me paraît d’un caractère bien estimable ; avec beaucoup d’esprit et de connaissances, il est sans prétentions.