M. de Chateaubriand avait une grande âme, une imagination splendide, un accent antique, une conscience d’apparat et un mauvais caractère. […] Ce livre a des pages admirables comme style, et déplorables comme caractère. […] Bertin, les complices de son opposition royaliste contre les Bourbons, ne l’abandonnèrent jamais, même sous la monarchie de 1830, à laquelle ils adhérèrent par politique, monarchistes de toutes les monarchies, mais monarchistes exigeants et inquiets, qui personnifient encore aujourd’hui l’exigence et l’inquiétude du caractère de leur premier maître. […] Ainsi se dessinent les deux caractères : l’un léguant ses désespoirs et ses rancunes à la postérité, l’autre remettant le passé et les peines de l’avenir à la bonté de Dieu ! […] C’est le caractère vrai des traductions de M. de Marcellus.