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30. (1864) Nouveaux lundis. Tome II « M. De Pontmartin. Causeries littéraires, causeries du samedi, les semaines littéraires, etc. »

Le mal, pour lui, est tout du côté du xviiie  siècle. […] Mais laissant de côté ce qui me regarde, je demande si cette sorte d’exaltation dans laquelle se place tout d’abord M. de Pontmartin, cette sorte de ferveur guerroyante d’un chevalier armé et croisé pour la défense de la société, est une disposition favorable pour juger sainement de l’œuvre d’un artiste, d’un romancier, d’un auteur dramatique. […] Je doute que, de ce côté, il y ait chez M. de Pontmartin solidité et profondeur. […] Ce n’est pas mauvais pour lui d’être un peu dépaysé et de ne pas se sentir trop poussé du côté où il penche. […] Mais cette jeune fille si pure, si candide, oublie bien vite ce Jules, son ami, presque son fiancé d’hier ; il paraît complètement mis de côté par elle en moins de trois jours.

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