Nul ne doit le bonheur à personne. Quand l’homme dit : Je ferai ton bonheur, il dit une fatuité. Le bonheur est la dette de chacun à soi-même et nul n’en dispose que soi seul. […] Toutes les philosophies politiques, sans exception, n’ont jamais compris que le bonheur ici-bas est restreint, relatif, chétif et borné, et qu’il ne dépend que de l’usage fait par chacun de nous de ses facultés. Elles parlent toutes du bonheur des peuples !