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600. (1886) Le roman russe pp. -351

C’est logique ; il ignore ou dédaigne la parole qui a commandé le respect pour les simples d’esprit en leur promettant le bonheur. […] On le voit, c’est le travail de Rabelais, d’Amyot, de Ronsard, poursuivi avec infiniment moins d’énergie et de bonheur. […] Son bonheur l’avait donc abandonné ? […] Ce bonheur des deux amants dure une heure ; la nouvelle était fausse, le lendemain la femme de Lavretzky surgit à l’improviste. […] une soif de bonheur me brûlait ; je n’osais pas encore l’appeler par son nom, mais le bonheur, le bonheur jusqu’à l’anéantissement, voilà ce que je voulais, voilà ce qui m’angoissait… La barque flottait toujours, le vieux passeur s’était assis et dormait, penché sur ses rames.

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