La baronne me mena à une fête chez l’électrice palatine, à Oggersheim, où elle ne fut pas fâchée de me montrer, ainsi qu’un petit cheval isabelle, à crins blancs, qu’on lui avait envoyé de Mecklembourg, et qui lui était arrivé en même temps que moi. […] On a beaucoup parlé d’une certaine plume de héron blanche que la reine avait remarquée au casque de Lauzun, qu’elle avait désiré avoir, et qu’il avait donnée à Mme de Guémené pour la lui offrir. […] Pauvre cour, qui s’amusait ou s’effrayait si fort d’une plume blanche, quand déjà toute la monarchie était sapée et que le respect des peuples se convertissait sourdement en haine et en mépris !